Qualité de l'air et pollution dans les transports en commun :

La concentration de la pollution dans les transports souterrains

L’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a entrepris une étude sur la surexposition à la pollution des millions d’usagers des transports souterrains à travers 7 agglomérations françaises afin d’en exposer les impacts potentiels pour la santé. (source)

Analyse de la qualité de l’air du Métro de Paris

Le réseau francilien est de loin le plus important en France et l’un des plus fréquentés au monde. Depuis plus de 20 ans, des mesures de la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires en France ont mis en évidence de très fortes concentrations en particules en suspension dans l’air comme PM10, PM2,5 et NO2, qui sont en moyenne trois fois plus élevées que dans l’air extérieur urbain. Leur composition est cependant différente que celles de l’air extérieur citadin avec une teneur élevée en éléments métalliques, dont le fer en particulier, et également en carbone. Spécifique à l’activité ferroviaire souterraine, cette pollution est notamment causée par l’usure des matériaux due au freinage des rames, et par les contacts entre le matériel roulant et la voie ferrée. Cette pollution est extrêmement concentrée en raison d’une absence d’aération naturelle et/ou de système de ventilation efficaces dans les enceintes ferroviaires.

Pollution urbaine : les potentiels effets négatifs sur la santé

L’étude reste actuellement trop limitée pour pouvoir tirer des conclusions avec exactitude sur de potentiels maladies cardio-respiratoires. Mais l'Anses affirme que les données épidémiologiques et toxicologiques des analyses de la qualité de l’air du métro et des transports souterrains en général montrent que la mauvaise composition de l’air pourrait provoquer des effets cardio-respiratoires, des inflammations et du stress oxydant et des effets sur la fonction cardiaque autonome.

Dans son rapport, l'Anses insiste sur la nécessité de réduire la pollution particulaire dans les métros et appelle à intensifier les actions d’amélioration de la qualité de l’air avec le renouvellement des matériels roulants, l’utilisation de systèmes de freinage moins émissifs en particules ainsi que l’amélioration de la ventilation de ces enceintes.

"La pollution de l’air est un problème mondial qui nous concerne partout où nous allons : à la maison, à l’école, au travail et lors de nos déplacements, que ce soit à pied, à vélo ou dans les transports en commun ou privés. Le casque audio purificateur d’air Dyson Zone™ purifie l'air que vous respirez lors de vos déplacements. »

-Jake Dyson, Directeur Recherche et Développement Dyson

Pollution dans les transports en commun : quelle solution ?

Jake Dyson, a présenté cette année le premier purificateur d’air Dyson portable. Il capture la pollution urbaine, notamment les gaz, les allergènes et les particules fines, tout en éliminant les bruits indésirables grâce à un système avancé d’élimination du bruit et un son pur et haute définition. Fruit de plus d’une décennie de recherche et développement sur la qualité de l’air, le casque purificateur d'air Dyson Zone™ permet de répondre simultanément aux problèmes urbains de qualité de l'air et de pollution sonore aussi bien à l’extérieur que dans les lieux publics intérieurs comme les transports souterrains.