Les allergies au pollen : causes, symptômes et solutions pour les soulager

Pour s’adapter à une allergie et appliquer les bons gestes pour lutter contre ses symptômes, il convient d’en comprendre le fonctionnement. Voici ce qu’il faut savoir sur l’allergie au pollen, ses causes et les effets qu’elle a sur notre organisme.

L'allergie au pollen, également appelée rhume des foins ou rhinite allergique, est une réaction défensive du système immunitaire. Ce dernier réagit aux particules de pollen libérées par les plantes en les considérant comme dangereuses pour l’organisme. Il libère alors en grand nombre des substances chimiques, les histamines, responsables des symptômes allergiques.

Le pollen est la substance poudreuse produite par les organes reproducteurs mâles des fleurs. Il joue un rôle essentiel dans la reproduction des plantes assurant ainsi la biodiversité et l'équilibre des écosystèmes.

Les grains de pollen sont de tailles et de formes variées, mesurant entre 15 et 60 microns de diamètre. Il existe deux sortes de particules de pollen :

• des particules lisses pour se disperser facilement dans l’air ;

• des grains collants pour se fixer aux pattes des insectes pollinisateurs et dans les poils et plumes des autres animaux.

Le rhume des foins peut être déclenché par différents types de plantes. Les allergènes les plus courants sont :

• le pollen d'arbre : chênes, bouleaux, cèdres et pins.
• le pollen de graminées : bermuda, fléole des prés et pâturin des prés.
• les pollens de mauvaises herbes : ambroisie, armoise, amarante et chénopode blanc.

L'Organisation mondiale de l'allergie (WAO) estime entre 10 et 40 % la population mondiale concernée par les allergies, tous types confondus. De même, elles toucheraient plus de 20 % de la population de la plupart des pays développés.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’augmentation de la fréquence et de la sévérité des allergies au pollen.

Le changement climatique entraîne des changements de température, des modifications des régimes de précipitations et une prolongation des périodes de floraison. Tous ces facteurs expliquent l’augmentation de la libération de pollen, intensifiant dans le même temps l'exposition à l’allergène et exacerbant les symptômes allergiques.

L’environnement direct joue aussi un rôle dans cette augmentation. En effet, la pollution de l'air, les allergènes et polluants présents dans l’air intérieur (où nous passons plus de 80 % de notre temps) et la réduction de la biodiversité contribueraient également à l'augmentation des allergies au pollen.

Plusieurs autres facteurs contribuent à la prévalence et à la sévérité des allergies au pollen.

Les niveaux de pollen sont plus élevés au printemps et en été lorsque les plantes libèrent une quantité importante de pollen dans l'air.

De même, les plantes ne pollinisent pas toutes à la même période de l'année. Le pic allergique dépend donc de la protéine à laquelle le patient est allergique.

Si certaines personnes réagissent à un type de pollen pendant la "saison" et se sentent mieux plus tard dans l'année, d'autres peuvent présenter des symptômes tout au long de l'année en raison de l'exposition à différents allergènes.

Les niveaux de pollen et les dates de début et de fin de la pollinisation varient d’une région à l’autre. De plus, certaines plantes sont endémiques d’une région et n’auront un impact que sur une zone restreinte. C’est le cas des mimosas dans le sud, par exemple.

Les conditions météorologiques, la force et le sens des vents ainsi que les niveaux de pollution atmosphérique peuvent affecter la concentration de pollen en suspension dans l'air.

La recherche scientifique suggère que la génétique contribue aux prédispositions de certains individus à développer des allergies au pollen. Si l'un ou les deux parents souffrent d'allergies, la probabilité que leurs enfants développent également des allergies est grande.

Si les symptômes les plus courants des allergies au pollen sont les éternuements, les écoulements nasaux et le larmoiement, d’autres symptômes peuvent apparaître.

Les allergies au pollen affectent principalement le système ORL (otorhinolaryngologique - nez, gorge et oreille), entraînant les symptômes suivants chez les adultes :

• éternuements

• écoulement nasal ou congestion nasale

• démangeaisons oculaires ou larmoiement

• démangeaisons de la gorge ou des oreilles

• pression ou douleur dans les sinus

Dans certains cas, les allergies au pollen peuvent provoquer d’autres symptômes, tels que :

• fatigue

• maux de tête

• irritabilité

• troubles du sommeil

• troubles de la concentration

Les allergies au pollen engendrent des symptômes au niveau des yeux, des sinus, de l'oreille moyenne, du pharynx et des voies respiratoires inférieures (trachée, bronches et poumons). 

Les personnes souffrant de rhinite allergique présentent un risque accru de développer d'autres troubles tels que l'asthme. L'asthme et la rhinite coexistent donc fréquemment chez les mêmes personnes.

Certaines protéines contenues dans les grains de pollen peuvent provoquer une réactivité croisée, entraînant des allergies à des aliments apparentés. Par exemple, les personnes allergiques au pollen de bouleau peuvent également présenter des réactions allergiques lorsqu'elles mangent des pommes, des cerises ou des carottes puisque ces fruits et légumes ont des protéines en commun avec l’arbre.

Tenir un journal qui répertorie les caractéristiques de votre allergie au pollen permettra d’adapter le traitement et de trouver des moyens de diminuer les symptômes. Voici les critères à consigner :

• la période de l'année

• le moment du jour ou de la nuit

• le lieu (intérieur, extérieur ou les deux)

• l’activité précédant les premiers symptômes

• la durée des symptômes

• l’environnement direct (poussière, animaux domestiques, etc.)

Si les allergies saisonnières sont particulièrement contraignantes, il est malgré tout possible d’en diminuer les symptômes, avec des gestes simples.

Pour minimiser l'exposition au pollen, les personnes souffrant d'allergies au pollen peuvent prendre plusieurs précautions :

• surveiller les prévisions de pollen afin d’adapter ses activités extérieures si nécessaire.

• garder les fenêtres fermées dans la journée pour empêcher le pollen de pénétrer dans la maison et utiliser un purificateur d'air.

• maintenir une bonne hygiène : pendant la période des pollens, il est conseillé de se laver les cheveux tous les soirs en cas de sortie dans la journée. De même, changer ses vêtements évite la dispersion des pollens à l’intérieur.

• réduire les expositions au pollen à l'intérieur : éviter les fleurs dans la maison.

• sécher le linge à l'intérieur pour éviter que le pollen se fixe aux fibres textiles.

• éviter les parcs, jardins et tous lieux à forte concentration en pollen.

Bien qu'il soit difficile, voire impossible d'éviter le pollen au printemps et en été, il est possible de prendre quelques mesures simples pour limiter les réactions allergiques au pollen.

• Adapter sa tenue vestimentaire : préférez les casquettes ou chapeaux à bords larges pour éviter le contact du pollen avec vos cheveux. Des lunettes de soleil enveloppantes limiteront également le contact du pollen avec les yeux.
• Passer l'aspirateur régulièrement : utiliser un aspirateur équipé d’un filtre HEPA (à particules à haute efficacité) permet d'éliminer les allergènes et le pollen de la maison.
• Opter pour une literie anti allergique : il existe des matelas, oreillers et couettes hypoallergéniques et anti acariens qui améliorent la qualité de sommeil des personnes allergiques.
• Brosser les animaux domestiques : le pollen peut s'accumuler dans les poils des animaux domestiques. Il est donc conseillé de leur essuyer les pattes, de les brosser régulièrement et de ne pas les faire dormir dans les chambres à coucher."

En plus d’appliquer les gestes conseillés ci-dessus, vous pouvez avoir recours à des médicaments et traitements spécifiques pour soulager les symptômes des allergies au pollen.

Les antihistaminiques sont des médicaments en vente libre ou sur ordonnance permettant de bloquer la libération d'histamine et de soulager rapidement les symptômes.

Des sprays nasaux à base de corticostéroïdes permettent quant à eux de réduire l'inflammation et la congestion des voies nasales.

Pour gérer au mieux les allergies au pollen et leurs symptômes, il est essentiel d’en comprendre le fonctionnement. Détecter les premiers symptômes permettra de réagir vite pour limiter l’inconfort. Que vous soyez allergique au pollen ou non, la qualité de l’air intérieur joue un rôle primordial dans votre santé et votre bien-être. Les purificateurs humidificateurs Dyson sont conçus pour purifier l’air en filtrant des particules jusqu’à 0,1 micron. L’humidification de l’air permet également de réduire les risques de sécheresse nasopharyngée et oculaire entraînant une irritation des muqueuses.

Chaque jour et depuis de nombreuses années, Dyson développe des solutions efficaces pour améliorer la qualité de l’air intérieur chez vous et ainsi vous offrir une qualité de vie optimale.